Quelle formation faut-il pour devenir sophrologue ?
Bien qu’en France, la profession de sophrologue ne soit pas réglementée, une formation pour devenir sophrologue reste une base essentielle pour exercer son activité professionnelle. Comment se former à la sophrologie ? Sous quel statut ouvrir son cabinet de sophrologie ? Réponses !
Comment devenir sophrologue ?
Depuis quelques années de nombreux professionnels du bien-être et du développement personnel s’installent en tant que sophrologues. À l’heure actuelle, aucun diplôme de sophrologie n’est reconnu par l’État et un sophrologue peut s’installer sans être formé.
Cependant, la formation professionnelle est vivement recommandée pour exercer. Car, suivre une formation en sophrologie, c’est acquérir des connaissances et des compétences indispensables pour comprendre le fonctionnement du stress, la gestion des émotions, les différentes techniques de relaxation et leurs bienfaits sur l’organisme, etc.
Si le métier vous intéresse, il existe un titre RNCP (Répertoire National de la Certification Professionnelle) de niveau III pour se former à la sophrologie. Des certifications professionnelles non diplômantes, mais tout aussi pertinentes sont dispensées également par des écoles de sophrologie Caycédienne ou d’inspiration Caycédienne (non affiliées à la fédération Alfonso Caycédo).
Pendant votre formation pour devenir sophrologue, vous découvrirez comment devenir un bon sophrologue grâce à un accompagnement personnalisé basé sur des cours théoriques et des mises en situation. Des périodes de stage vous permettront d’acquérir de l’expérience en milieu professionnel. Vous profitez également de précieuses interventions pendant lesquelles de nombreux thèmes sont abordés tels que la méditation, la communication non violente, la psychologie positive, etc.
En moyenne les formations durent entre 6 et 24 mois (entre 300 et 500 h) et sont accessibles à tous. Pour une formation initiale, une reconversion professionnelle, un complément de formation…
Le sophrologue est un praticien qui va aider son patient à trouver les ressources en lui pour améliorer son bien-être physique et psychologique. Il peut intervenir aussi bien sur le traitement des phobies, la gestion du stress, de la douleur, des troubles du sommeil, des troubles de l’alimentation… Son champ d’intervention est vaste et nécessite une connaissance optimale de l’anatomie, la psychologie ou encore la plasticité neuronale.
La formation au métier va également l’apprendre à maîtriser des outils de communication essentiels pour animer une séance de sophrologie individuelle ou en groupe.
Comment ouvrir son cabinet de sophrologie ?
Une fois votre cursus terminé, vous allez pouvoir vous installer en tant que sophrologue. Plusieurs possibilités s’offrent à vous.
En autoentrepreneur
Bon nombre de sophrologues exercent en tant qu’autoentrepreneurs. Le statut juridique est assez simple et le régime fiscal avantageux. De plus, la déclaration est extrêmement rapide. Il vous suffit de remplir le formulaire PO Æ, de fournir les documents demandés et de l’envoyer au Centre de Formalités des Entreprises.
Une fois votre déclaration enregistrée, vous recevrez un code APE, votre numéro Siret et des informations sur le régime d’imposition.
En créant une société
Si le statut autoentrepreneur présente des avantages, il est toutefois limité en termes de chiffre d’affaires puisque vous ne pouvez pas excéder 72 500 € de CA annuel. Si tel est votre cas, la création d’une société s’impose.
- Si vous êtes seul, il existe deux types de sociétés : l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) et la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle).
- Si vous ouvrez un cabinet à plusieurs, envisagez une SAS (société par actions simplifiée) ou une SARL (société à responsabilité limitée).
Par contre, les démarches administratives sont plus complexes (rédaction des statuts, publication de l’annonce légale), etc., et un accompagnement est souvent préconisé.
