Une personne serrant sa poitrine avec une expression douloureuse, indiquant potentiellement un inconfort ou une douleur cardiaque, nécessitant éventuellement de prévenir un AVC.

Comment prévenir un AVC ?

L’Accident vasculaire cérébral (AVC) ou l’Accident CérébroVasculaire (ACV), plus couramment connu sous l’appellation attaque cérébrale ou infarctus cérébral, désigne une lésion au niveau du cerveau résultant de l’arrêt de l’approvisionnement sanguin de l’organe vital. Les symptômes d’un AVC apparaissent souvent quelques secondes ou quelques minutes avant le malaise. Il est primordial de savoir comment prévenir un avc, mais avant tout, de reconnaître les signes annonciateurs d’un AVC pour pouvoir réagir à temps et éviter les conséquences graves.

Les mécanismes à l’origine de l’AVC

Il existe deux formes d’AVC, à savoir…

  • L’AVC ischémique qui survient à cause de l’obturation d’une artère cérébrale ou d’une des principaux artères qui mènent le sang vers le cerveau (vertébrales, carotides). L’AVC ischémique représente la forme d’AVC la plus courante.
  • L’AVC hémorragique faisant suite à une hausse importante de la pression artérielle provoquant la rupture d’un vaisseau sanguin.

L’occlusion des artères et la rupture des vaisseaux sanguins sont dus à l’accumulation de mauvaises graisses.

Reconnaître un début AVC : symptômes

L’AVC peut se manifester par différents signes qui surviennent brutalement, dont les plus fréquents sont :

  • la déformation de la bouche et/ou la paralysie des lèvres ;
  • une faiblesse brusque et un engourdissement soudain ressenti sur un côté du visage, un bras et/ou une jambe ;
  • une difficulté subite et évidente à l’élocution et/ou à la compréhension ;
  • un mal de tête intense accompagné ou non d’une douleur à la poitrine, suivi de nausées, voire de vomissements ;
  • un étourdissement menant à la perte d’équilibre.

Ces symptômes peuvent indiquer une occlusion passagère de l’artère cérébrale qui se libère dans un délai maximal d’une heure. Il ne s’agit pas, dans ce cas, d’un AVC mais plutôt d’un Accident ischémique transitoire (AIT). En général, l’AIT n’a pas de conséquences sérieuses.

AVC : que faire ?

Une personne qui fait un AVC doit absolument être traitée dans les 3 heures qui suivent le malaise. Au-delà de ce délai, la victime présente des chances infimes de survivre. Une attente prolongée aggrave les séquelles de l’AVC. Ainsi, le premier réflexe à avoir face à une personne victime d’un AVC est d’appeler les urgences en composant le 15 ou le 112.

Pendant le temps d’attente de l’arrivée des secours sur les lieux, la victime doit être mise en position allongée. Sa tête doit être bien positionnée et calée avec un oreiller. Elle ne doit aucunement avaler des médicaments, ni des aliments, ni boire de l’eau. Il convient d’éviter tout traitement médicamenteux même les injections prescrites dans le cadre d’un soin médical spécifique.

Les personnes présentes doivent enregistrer l’heure exacte de l’apparition des premiers symptômes. Cette information précieuse sera communiquée au médecin.

Si le malaise se produit au domicile du concerné ou en présence des proches, ces derniers doivent rassembler le dossier médical du malade, particulièrement les prescriptions et les résultats des analyses sanguins les plus récents.

Ces gestes permettent de sauver une personne victime d’un AVC, accélère et facilite le travail des médecins qui interviennent en urgence.

AVC : conséquences

Le sang transporte l’oxygène nécessaire pour l’activité du tissu nerveux. Privées d’oxygène, les cellules nerveuses situées dans le cerveau périssent. De ce fait, l’AVC est fatal. Par ailleurs, la très grande majorité des personnes qui survivent à un AVC gardent de lourdes séquelles. Les conséquences de l’attaque cérébrale varient d’une victime à une autre, selon la partie du cerveau atteinte et les fonctions qui y sont reliées.

Le cerveau représente le centre de contrôle de l’ensemble du corps. Toutes les activités humaines reposent, donc, sur cet organe. L’AVC constitue notamment la principale cause du handicap acquis de l’adulte dans le monde.

Une lésion sérieuse affectant le cerveau conduit, alors, à des défaillances :

  • motrices, voire à la paralysie ;
  • cognitives : élocution, mémorisation, concentration, apprentissage, etc. ;
  • émotionnelles ;
  • et peut entraîner des dysfonctionnements importants au niveau d’un ou de plusieurs organes.

Les conseils pour éviter AVC

La prévention de l’AVC relève d’un mode de vie spécifique. Les personnes qui présentent une prévalence accrue à l’accident cérébral doivent suivre strictement les préconisations de leur médecin traitant. Une surveillance de la tension artérielle est notamment indispensable, autant que la prise régulière des médicaments prescrits. L’arrêt du traitement n’est possible que sur l’avis du médecin.

En outre, il convient d’adopter une bonne hygiène de vie, en :

  • limitant, voire en évitant la consommation d’aliments contenant du mauvais cholestérol et une grande quantité de sel ;
  • faisant des exercices physiques régulièrement ;
  • arrêtant le tabac et la consommation excessive d’alcool.

Chaque année, l’accident cérébral fait près de 140 000 victimes en France. Assimiler les gestes de secours face à l’AVC permet, donc, de sauver de nombreuses vies.

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