Filet de saumon frais au citron, tomates, asperges et épices sur une planche à découper en bois, prêt pour la cuisson.

Comment bien manger pour limiter les rechutes de la sclérose en plaques ?

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune. Les propres cellules immunitaires du corps attaquent la gaine de myéline. Il en résulte une attente nerveuse particulièrement handicapante au quotidien. Outre les protocoles thérapeutiques allopathiques, il existe une approche alimentaire qui permet de réduire l’intensité et la fréquence des crises. Focus sur la nutrition pour la sclérose en plaques.

Comprendre le lien entre sclérose en plaques et nutrition

À l’heure actuelle, les scientifiques n’ont pas encore compris l’intégralité du processus d’apparition de la sclérose en plaques, mais ils continuent leurs recherches pour en savoir plus sur la maladie.

Cependant, ils sont parvenus à isoler certaines données qui portent à croire que l’alimentation pourrait avoir un rôle non seulement dans l’apparition, mais également dans le développement de la sclérose en plaques.

D’une part, les données scientifiques semblent montrer que le déficit en vitamine D, en sélénium et en iode pourrait être un des facteurs déclencheurs. Il en va de même pour l’excès de lipides saturés ou de lipides « trans ».

D’autre part, les mêmes données scientifiques semblent démontrer que la consommation régulière de poissons, de céréales complètes et de certaines protéines végétales a un rôle protecteur.

Selon les scientifiques, cela s’explique par le fait que la gaine de myéline est principalement constituée par des omégas 3.

Les bases du régime alimentaire pour la sclérose en plaques

Loin des pseudo-régimes qui foisonnent sur la toile, il existe un rééquilibrage alimentaire qui peut apporter du soulagement aux personnes qui souffrent de la sclérose en plaques. Celui-ci doit évidemment être mis au point par un diététicien ou un nutritionniste afin qu’il respecte scrupuleusement les besoins de l’organisme.

D’une manière globale, il est possible de dire que le régime de base qui permet d’atténuer la sclérose en plaques doit être exempt de calories vides. Il ne doit donc contenir ni sucres rapides ni mauvais gras. Par ailleurs, il doit être riche en omégas 3, en vitamine D et bien entendu en antioxydants. La dominante est donc donnée aux poissons et aux végétaux.

Basiquement, les directives de ce régime alimentaire sont :

  • manger raisonnablement, c’est-à-dire ne pas dépasser ses besoins caloriques ;
  • choisir des aliments contenant principalement de bonnes graisses, c’est-à-dire fuir les acides gras saturés et les acides gras « trans » ;
  • éviter le lait et le gluten s’il s’avère qu’ils causent des douleurs ou des rechutes ;
  • adopter une alimentation principalement végétale ;
  • avoir une alimentation riche en micronutriments, ou prendre des compléments alimentaires.

Les aliments à bannir

Si certains aliments sont bénéfiques pour lutter contre le mal, d’autres, en revanche semblent l’aggraver. Pour une meilleure gestion de la douleur, les personnes atteintes de la maladie veillent à limiter voire à proscrire :

  • le gluten, à plus forte raison pour les patients dont la paroi intestinale est abîmée et pour lesquels le gluten amène alors un état inflammatoire chronique ;
  • les acides gras saturés ou « trans » qui diminuent la qualité des membranes cellulaires, qui accélèrent la destruction de la gaine de myéline et qui sont favorables à un état inflammatoire chronique.

La sclérose en plaques est une maladie de plus en plus fréquente. Nonobstant des progrès de la médecine, une hygiène de vie adéquate peut aider les malades à soulager leurs symptômes.

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