Un ordinateur portable et un stéthoscope sur une surface blanche, symbolisant la santé et la technologie.

Ce qu’il faut savoir sur l’arrêt-maladie

Lorsque l’on est malade, il est souvent nécessaire de se reposer pour pouvoir rétablir sa santé efficacement. Il est également nécessaire d’être tenu à l’écart des autres si notre État peut être contagieux, et ce pour pouvoir contenir une épidémie. C’est à cet effet que, si vous êtes salarié, il est bien possible qu’en cas de maladie il vous soit prescrit un arrêt de travail. C’est un droit qui a pour objectif à la fois de vous soigner et de protéger les autres. Nous vous proposons un petit tour d’horizon sur ce qu’il faut savoir sur le sujet.

La prescription

Un arrêt-maladie doit, obligatoirement, être prescrit par un médecin, le plus souvent le médecin traitant. C’est lui qui doit évaluer la situation, ainsi que les risques, et en fonction prescrire un arrêt-maladie courant d’une date à une autre. L’arrêt-maladie pourra, éventuellement, être prolongé, toujours par le médecin. Il peut prévoir des horaires de sorties, horaires auxquels le salarié arrêté est autorisé à s’absenter de son domicile. La CPAM est susceptible de réaliser un contrôle.

Les démarches

Lorsque le médecin vous prescrit un arrêt-maladie, il vous remet un document en trois exemplaires, trois volets. Il vous faut envoyer, dans les 48 heures, les deux premiers volets à la CPAM dont vous dépendez. Le troisième volet doit, lui, être envoyé à votre employeur au plus vite. De même il est nécessaire de prévenir au plus tôt votre employeur afin de ne pas vous voir reproché une absence sans motif. Il est bon à savoir qu’un arrêt de travail comporte des jours de carence, généralement les trois premiers (en fonction de la convention collective dont dépend l’entreprise), jours pour lesquels vous ne percevrez aucun salaire.

Les droits de l’employeur

Votre employeur a le droit de vérifier le bien-fondé de l’arrêt-maladie dont vous bénéficiez. À cet effet il peut faire appel à une organisation habilitée à effectuer un contrôle des raisons de l’arrêt-maladie déposé auprès de la CPAM.

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